REPORTAGE – Les agriculteurs camarguais, accablés par la chaleur, ne peuvent pas irriguer leurs terres dans la journée. Parmi eux, Fanny Tamisier, jeune éleveuse ovine, utilise uniquement les rejets d’eau d’une usine voisine.
La plaine agricole de la Vistrenque paraît comme brûlée. À l’exception notable des hauts cyprès balisant certains terrains agricoles, seules de maigres pousses semblent émerger d’immenses superficies de terre vouées à accueillir taureaux, agneaux et brebis. La chaleur est accablante en cette mi-juillet et à quelques kilomètres d’ici, certains étangs de Camargue sont à sec. Depuis un mois, le soleil cogne à plus de 40°, et seules de maigres gouttes d’eau ont pu toucher le sol de la Vistrenque, une plaine gardoise prise entre Nîmes et Port-Camargue.
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Dans le département du Gard, 82 communes ont été placées en alerte de niveau 1 ou 2 par la préfecture, ce qui implique pour les agriculteurs de ne pas arroser leurs terres durant la journée de 10 heures à 18 heures. Certains professionnels n’ont même pas le luxe de se poser la question de braver ou non l’interdit, car il leur coûterait plus cher …
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