900 millions d’hectares. Pour la première fois des scientifiques ont identifié les terres non utilisées par l’agriculture où l’on peut planter des forêts
Il faut planter des arbres. Une recommandation qui prend parfois l’allure d’une injonction dans les débats sur le réchauffement climatique. Les arbres comme toutes les plantes photosynthétiques ayant besoin de CO2 pour grandir, quoi de mieux pour réguler le trop-plein de gaz à effet de serre. C’est ainsi qu’en 2011 une quarantaine de gouvernements, d’entreprises et d’associations réunis en Allemagne ont lancé le défi de Bonn (Bonn Challenge). Objectif: restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030. Reste une question essentielle: ces annonces sont-elles réalistes? Les pays sont-ils en mesure de dire – au-delà des promesses – s’ils disposent des territoires nécessaires?
Comme ailleurs en Europe, la forêt française progresse depuis longtemps maintenant. Pourtant, il resterait encore 3,3 millions d’hectares sur lesquels plus d’arbres pourraient pousser
C’est pour répondre à ces questions qu’une équipe de chercheurs de l’ETH (École polytechnique fédérale de Zurich), de la FAO et du Cirad ont mené des travaux publiés dans la revue Science. «Pour l’heure, les pays font part de leurs …
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