INFOGRAPHIE – Face aux aléas climatiques à répétition, la filière veut pouvoir stocker l’eau de pluie et teste des variétés moins sensibles.
«L’herbe est totalement grillée, partout c’est du paillasson.» Selon Christiane Lambert, la patronne de la FNSEA, la sécheresse déjà bien installée touche de plein fouet les éleveurs, qui n’ont plus les fourrages suffisants ni d’herbe dans leurs prairies pour nourrir leurs bêtes. Le déficit d’eau dès la fin de l’hiver et les fortes chaleurs de mai et juin au moment des foins ont pesé sur les réserves des éleveurs.
» LIRE AUSSI – Été 1976: une sécheresse inédite crée un nouvel impôt
Depuis mai, plusieurs départements se sont donc mobilisés pour mettre de la paille à disposition des départements d’élevage. Les céréaliers de l’Île-de-France et du Lot-et-Garonne vendent ainsi à prix préférentiel aux éleveurs de la Lozère ou de la Haute-Vienne, pour leur éviter de trop puiser dans leurs stocks pour l’hiver, déjà affaiblis par la précédente sécheresse de 2018. «Depuis le début des moissons il y a un mois et demi, nos moissonneuses laissent la paille derrière elles pour les …
Discussão sobre este post